Probablement l’un des sports les plus dangereux dans le monde du sport avec les arts martiaux mixte, la boxe a pourtant vu son taux de décès baisser dans les dernières années. Au total ce sont plus de 13 boxeurs par an, tant au niveau amateur que professionnelle, qui perdent la vie due à un combat. Jusqu’à présent quatre boxeurs sont morts en 2019.
Qu’est-ce qui fait en sorte que la boxe perd autant de boxeurs ? Plusieurs raisons expliquent cela, mais les coups portés à la tête créent dans les cas de décès des lésions cérébrales qui mènent parfois au coma et parfois au décès. Un coup peut créer des caillots de sang au cerveau et ainsi couper la circulation du sang vers la tête. Il faut aussi noter que certains coups peuvent briser des os aux cerveaux qui peuvent ensuite mener à des complications.

Au total près de 103 personnes pratiquant la boxe sont mortes dans les années 2000. Même si la boxe est vue comme très dangereuse, des études ont prouvé que seulement 0,13 de mille participants sur 1000 sont décès suite à la pratique de ce sport. Certains disent même que si la boxe est considérée comme dangereuse, il s’agit d’un sport moins dangereux que le football ou l’alpinisme ou encore la planche à neige. La boxe possède une impression que c’est plus dangereux en raison des coups directs qui sont portés à la tête. Surtout que l’impact de ces coups est énorme. On dit qu’une boule de bowling roulant à 32 km/h a le même impact qu’un coup de poing d’un boxeur à la tête.
Des blessures presque mortelles
Si les décès sont plus rares, on peut facilement l’associer au fait que la médecine a tellement fait d’avance dans les dernières années ce qui fait en sorte que certains boxeurs voient leur vie être sauvée. On peut penser au cas du boxeur québécois Adonis Stevenson qui est tombé dans le coma pendant quelques semaines suite à un combat. Stevenson doit désormais réapprendre à marcher, parler et à faire des petites choses dans la vie de tous les jours. Au bout de la ligne, Stevenson fait partie d’une lignée de boxeur qui a été chanceux dans leur malchance en ne subissant pas la blessure fatale.
Ces nombreuses blessures rendent alors la mort plus prématurée lorsque le boxeur devient plus vieux. On dit que les boxeurs souffrent parfois à l’âge adulte du syndrome de l’ivrogne. Il s’agit ici d’un syndrome qui donne des troubles neurologiques qui mènent à des troubles cognitifs.